La chaleur de l’intérieur des terres

Nous nous familiarisons avec la vie australienne et les températures qui commencent à battre des records : 45° pendant plusieurs jours, absolument tout ce que nous touchons est chaud et quand vient l’heure de se coucher, nous passerions volontiers de l’impression de dormir sur des sièges chauffants !

Nous faisons, à Wagga Wagga, connaissance avec nos premiers animaux.

Même très beaux, les pauvres oiseaux sont dotés de cris qu’on ne pourrait décemment qualifier de mélodieux. Les magnifiques Cockatoos (cacatoès) d’un blanc immaculé, avec une crête jaune recourbée, « grincent » et poussent des cris stridents au lever et au coucher du soleil, alors nous entendons dans la forêt des rires qui ressemblent à ceux de singes moqueurs… ce sont les Kookaburras que nous n’avons pas encore vu, mais qui nous intriguent.

Les Galah, rose et gris, restent silencieux !

Parfois la nuit, nous avons la visite des facétieux opossums… Mais toujours pas l’ombre d’un marsupial…

Nous installons notre camp tantôt à Wilks Park, un grand parc gratuit avec sanitaires, tantôt dans un camping car nous devons recharger la batterie qui alimente notre frigo lorsque nous ne roulons pas.

Camille en profite pour bouquiner le manuel de notre van et fait des progrès tant en anglais qu’en mécanique !

Quand la chaleur est trop écrasante, nous nous rafraîchissons dans l’eau – très fraîche – de la Murrumbidgee  River, dont la couleur nous change un peu des eaux turquoise asiatiques.

Premier coup de cafard du voyage et grande émotion sont au rendez-vous lorsque nous apprenons, impatients, que nous sommes devenus Tata et Tonton : Aloïs est arrivé chez la sœur d’Aurélie et nous ne serons pas là pour voir ses premiers mois…

Heureusement Skype fait des miracles et ce bébé qui pointe le bout de son nez à l’autre bout du monde est déjà très connecté !