Vietnam
Sud Vietnam
- Par kangourousnozmad
- Le 26/10/2013
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- Dans Vietnam
Nah Trang – 16 au 17 octobre 2013
Saígón – 18 au 19 octobre 2013
Quelques heures après avoir quitté la zone tourmentée du typhon, nous arrivons à Nha Trang au petit matin. Difficile de croire qu’après seulement quelques centaines de kilomètre nous arrivons dans une ville balnéaire parfaitement paisible.
Comme la route nous a bien secoués et que nous avons très peu dormi, nous sommes ravis de nous accorder enfin un moment de détente à la plage. Nous y retrouvons Abrie et Aly dont nous avons fait la connaissance dans le bus.
Abrie d’abord qui suit le même itinéraire que nous depuis Hué et avec qui nous avons sympathisé à Hoi An en attendant notre bus. Il vient d’Afrique du Sud et voyage en direction du Cambodge : nous décidons donc de faire équipe.
Et Aly, autre voyageuse solitaire avec qui nous avons discuté lors d’un arrêt durant la nuit.
De là où nous sommes sur la plage, nous pouvons apercevoir une imposante installation de télécabines que nous estimons à environ 2km et décidons de nous rendre sur place pour voir s’il est possible de passer sur l’île d’en face : Vinpearl.
4km plus tard environ, nous arrivons enfin, épuisés et en sueur à la caisse d’un parc d’attraction se trouvant sur l’île en face. Impossible de prendre les cable cars juste pour un aller-retour, il faut s’acquitter du droit d’entrée au par cet nous ne sommes pas venus pour cela.
Tant pis, nous faisons demi-tour et retournons joyeusement d’où nous venions.
Résultat : environ 8km marchés pieds-nus sur le sable, l’heure de l’apéritif, Happy Hour, est la bienvenue lorsque nous rentrons !
Encore une journée à la plage, à se baigner et se reposer à l’ombre des cocotiers et il est déjà temps de reprendre le bus direction Saigon.
Aly a décidé de rester une journée de plus à Nha Trang, alors qu’Abrie nous accompagne.
Nous achetons notre dîner dans un des nombreux stands de Street Food et nous préparons à passer une nouvelle nuit sur les routes en Sleeping Bus.
En arrivant à Saigon / Ho Chi Minh Ville, la chaleur est écrasante et la mer nous manque déjà. Nous trouvons difficile d’être replongés dans le trafic de la ville : vélos, scooters, bus, klaxons… Décidément, nous sommes de plus en plus attirés en dehors des villes.
Nous décidons donc de ne rester que 2 journées, le temps de visiter un peu.
Nous partons pour une visite des points d’intérêt de la ville :
La Cathédrale Notre-Dame, le Palais de l'Indépendance, le très chic quartier de l’Opéra et un parc agrémenté de sculptures dans lequel nous retrouvons un peu de fraîcheur et dégustons un café glacé en observant les écureuils, oiseaux et fourmis.
A l’heure du déjeuner, nous nous régalons encore une fois de spécialités préparées dans la rue.
Nous finissons notre visite par la Pagode Xia Loi, dont le calme, la sérénité et l’air parfumé d’encens invitent à la méditation.
Mais le Vietnam, c’est aussi un autre aspect du tourisme, bien moins plaisant : alors que nous nous attendions à adorer ce pays, nous sommes surpris pas le peu de sympathie que nous y trouvons. La fameuse arnaque aux touristes semble être le sport national et absolument tout doit se négocier longuement.
Enfin, dans le trafic d’un carrefour animé, nous sommes victimes d’un vol à l’arrachée en scooter et le sac d’Aurélie disparaît avec son téléphone. Heureusement nous ne perdons, ni papiers, ni carte, ni argent, mais cela nous laisse un souvenir amer.
Peut-être aurons-nous l’occasion de revenir un jour au Vietnam avec plus de temps devant nous pour sortir des sentiers battus par les touristes en espérant y vivre une expérience différente.
La route vers le Sud et les caprices du temps
- Par kangourousnozmad
- Le 21/10/2013
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- Dans Vietnam
Hué – 14 au 15 octobre 2013
Hoi An – 15 octobre 2013
Après avoir passé la nuit dans le bus, nous faisons escale à Hué et nous achetons à bon prix nos billets pour la suite du voyage : Nha Trang et Saigon.
Alors que la ville est réputée être la destination culturelle du pays et que nous nous réjouissions de la visiter, nous sommes accueillis par des trombes d'eau : c'est le typhon Nari qui, après avoir sévèrement frappé les Philippines, arrive sur le centre du Vietnam, droit sur nous!
Armés de tongs et de shorts, nous nous décidons à ressortir de notre hôtel pour aller visiter l'ancienne Cité Interdite.
Comme tous les locaux, nous achetons en route des ponchos très seyants pour nous protéger un peu.
La visite de la Cité Interdite est assez courte puisqu'une grande partie est en ruines, détruite par les bombardements et laissée à l'abandon. Les rénovations sont en cours mais progressent lentement. 10, peut-être 20 ans seront nécessaires pour redonner aux bâtiments toujours en place leur allure impériale.
En chemin, nous traversons la Rivière aux Parfums dont les eaux ocre ressemblent à un flot de caramel.
Après une nuit ponctuée par les bruits assourdissants de l'hôtel en proie à des vents violents, nous sommes tirés du lit par un appel local : une employée de la compagnie de bus nous explique tant bien que mal que nous devons quitter l'hôtel sur le champ.
Le bus que nous devions prendre dans l'après-midi a été annulé et nous sommes d'office inclus dans le premier départ du matin.
Ni une, ni deux, nos sacs sont à nouveau bouclés et nous voilà repartis.
En route, nous comprenons mieux la situation. En ville, l'électricité est coupée, de nombreux arbres ont été déracinés, des branches sont au sol, des enseignes ont été arrachées.
À peine sortis de la ville, nous nous apercevons que la Rivière aux Parfums est elle aussi en train de sortir de son lit. Le plaines sont totalement inondées et les vagues viennent mourir le long de la route. A ce rythme, la route sera sûrement coupée en milieu de journée.
A Da Nang, charmante station balnéaire en temps normal, la désolation est palpable. La ville, qui se trouvait au centre de la tempête, est sens dessus dessous. Les dégâts sont très importants et les luxueux hôtels et resorts sont désertés. Le bus doit se frayer un passage entre les arbres qui jonchent le sol et remonte les avenues à contre-sens pour finalement marquer une pause : Arrêt Da Nang, des volontaires ? … Personne ne bouge, nous repartons.
En arrivant à Hoi An, nous devons changer de bus et pour cela, passons 5 heures à errer, témoins impuissants, dans une ville totalement dévastée.
Le spectacle de cette nature déchaînée nous laisse perplexes quant à la suite de notre itinéraire : vaut-il mieux poursuivre vers le Cambodge qui semble également touché par les inondations ou prendre un avion pour aller plus au sud ?
La Ville aux 1'000 Couleurs
- Par kangourousnozmad
- Le 19/10/2013
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- Dans Vietnam
Hanoï – 8 au 11 octobre 2013
Ha Long Bay – 11 au 13 octobre 2013
Lorsqu’on se promène dans les rues animées de Hanoï, certaines choses sautent aux yeux : une ville haute en couleurs, les Scooters qui ont colonisé absolument chaque mètre carré de la ville, la régularité des habitations, le tourisme et qui dit tourisme dit vendeurs « de tout » ambulants…
Hanoï est une ville haute en couleurs. Pour la découvrir, nous avons rendez-vous au pied du Pont Rouge du lac Hoan Kiem avec Ngoc, jeune étudiante venue nous rencontrer et nous faire découvrir quelques endroits familiers pour elle : le pont au-dessus de la Rivière Rouge d’où nous observons les habitations flottantes des pêcheurs les plus modestes, le marché, le thé vert glacé, boisson favorite des vietnamiens pour se rafraîchir, et une multitude de couleurs qui égayent toutes les rues.
Les lacs donnent à la ville une atmosphère balnéaire et nous passons un moment près du plus grand d’entre eux : le lac de l’Ouest, au bord duquel nous observons les techniques de pêches locales et visitons la Pagode Tran Quôc.
Tous les endroits (maisons, magasins, voitures, stands ambulants…) disposent de petits autels agrémentés de bâtons d’encens, sur lesquels sont déposées toutes sortes d’offrandes : fleurs, fruits, thé, argent, cigarettes… décidément les Dieux sont bien servis !
Les deux-roues, vélos, scooters et mobylettes en tous genres, méritent qu’on leur accorde ici quelques lignes. Ce n’est pas qu’il y en a plein en ville, c’est qu’ils sont absolument partout.
Les Scooters font réellement partie de la famille tellement leur place dans le mode de vie des vietnamiens – et dans leurs maisons ! – est importante.
Impossible de faire un pas sans tomber nez à nez avec l’un d’eux. C’est à se demander s’ils ne sont pas plus nombreux que les habitants de la ville.
Pour le piéton, traverser une rue s’avère être une étape extrêmement périlleuse et Ngoc nous apprend qu’il suffit de remonter le courant d’un pas lent mais décidé… plus facile à dire qu’à faire au début, puis on s’y habitue.
Les habitations réservent également quelques surprises. Les rues sont constituées d’un alignement régulier de bâtiments de largeur identique et de hauteurs variable en fonction des moyens ou des besoins du propriétaire.
Comme l’utilisation des locaux peut changer, le bas est généralement une vitrine permettant à chacun d’avoir son propre commerce cohabitant avec les pièces de vie, et bien sûr le garage du Scooter, ou de la voiture pour les plus riches, au rez-de-chaussée.
L’intimité n’est pas garantie, mais cela ne semble poser de problème à personne, ni dans son salon, ni chez le dentiste.
Le piéton, quant à lui, n’est que toléré. Il est autorisé à circuler comme bon lui semble, sur ce qu’il reste d’espace disponible quand tout le monde s’est installé sur les trottoirs et à condition de ne pas gêner la circulation, sinon, gare au coup de klaxon ! Dans les faits, c’est un zig-zag permanent entre la route, le caniveau et les bouts de trottoirs laissés libres.
Mais le Vietnam, c’est aussi un régal pour les papilles. Nous somme de grand amateurs de Phó, la soupe locale faite à base de bouillon auquel on ajoute des nouilles asiatiques et que l’on agrémente de viande ou de poisson et de diverses plantes aromatiques comme la menthe, les pousses d’oignon, les petites oranges vertes pressées et aussi toutes sortes de piments : un régal
Dans les rues, on trouve absolument tout. Les vendeurs nous accostent avec quelques phrases toute faites, mais toujours avec politesse : « Hello, Motorbike ? », « Hello, buy something ? », « Hello, how much you pay for that ? », « Hello, Marijuana ? »…
Lorsque nous passons dans la zone des coiffeurs, Camille se laisse tenter par la coupe locale. Nous admirons le contraste entre la précision du geste et le tumulte de la rue.
Alors que nous les avions perdus de vue depuis quelques temps, voilà que réapparaissent autour de nous les touristes occidentaux : on les repère de loin grâce à une certaine idée de l’élégance.
Et avec eux… les arnaques aux touristes, nous n’y coupons pas, voici un petit florilège :
La marchande de bananes : une dame portant deux paniers reliés par une tige de bambou accoste Camille, lui fourgue les paniers et le chapeau. Nous rions, il prend la pose, Aurélie les photos et, attendris, nous repartons avec 6 bananes à 80'000 dongs : une fortune… Bien joué !
Le Menu : Nous nous arrêtons à la terrasse d’un café pour nous rafraîchir un peu. En nous voyant arriver, le serveur nous tend immédiatement un menu en anglais, nous commandons une bière Tiger et un coca : 30'000 dongs chacun.
Surprise lorsque Camille a l’idée de vérifier les prix sur le menu en vietnamien, Tiger et Coca s’écrivent pareil et se paient 20'000 dongs… Serait-ce le prix de la traduction ?
A Hanoï, au milieu d’une circulation démente, nous ressentons le besoin de sortir des grandes villes que nous fréquentons depuis déjà plusieurs semaines. Ainsi, une expédition à la Baie d’Ha Long semble le meilleur moyen de changer d’air et d’horizon.
C’est avec une armée d’autres touristes que nous débutons par une croisière dans la baie. On nous a conseillé de choisir l’option 3 jours / 2 nuits qui s’avère effectivement la plus intéressante car elle permet de s’éloigner davantage de la zone très fréquentée par tous les bateaux.
Le programme est réglé comme du papier à musique par notre guide qui nous accorde généreusement 45 minutes pour la visite d’une grotte, 35 minutes de kayak ou encore 1h20 pour un mini-trekking dans le parc naturel de Cát Bà island.
Pour un peu plus de liberté, il fallait opter pour l’option croisière privée, alors nous nous accommodons de ce rythme en admirant les paysages magnifiques et profitons d’être laissés seuls sur l’île de Cát Bà pour aller nous balader à notre rythme et trouver une plage pour nous baigner enfin !
Nos carnets de voyages remplis, nous repartons à la découverte de nouvelles destinations.