La Ville aux 1'000 Couleurs
- Par kangourousnozmad
- Le 19/10/2013
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- Dans Vietnam
Hanoï – 8 au 11 octobre 2013
Ha Long Bay – 11 au 13 octobre 2013
Lorsqu’on se promène dans les rues animées de Hanoï, certaines choses sautent aux yeux : une ville haute en couleurs, les Scooters qui ont colonisé absolument chaque mètre carré de la ville, la régularité des habitations, le tourisme et qui dit tourisme dit vendeurs « de tout » ambulants…
Hanoï est une ville haute en couleurs. Pour la découvrir, nous avons rendez-vous au pied du Pont Rouge du lac Hoan Kiem avec Ngoc, jeune étudiante venue nous rencontrer et nous faire découvrir quelques endroits familiers pour elle : le pont au-dessus de la Rivière Rouge d’où nous observons les habitations flottantes des pêcheurs les plus modestes, le marché, le thé vert glacé, boisson favorite des vietnamiens pour se rafraîchir, et une multitude de couleurs qui égayent toutes les rues.
Les lacs donnent à la ville une atmosphère balnéaire et nous passons un moment près du plus grand d’entre eux : le lac de l’Ouest, au bord duquel nous observons les techniques de pêches locales et visitons la Pagode Tran Quôc.
Tous les endroits (maisons, magasins, voitures, stands ambulants…) disposent de petits autels agrémentés de bâtons d’encens, sur lesquels sont déposées toutes sortes d’offrandes : fleurs, fruits, thé, argent, cigarettes… décidément les Dieux sont bien servis !
Les deux-roues, vélos, scooters et mobylettes en tous genres, méritent qu’on leur accorde ici quelques lignes. Ce n’est pas qu’il y en a plein en ville, c’est qu’ils sont absolument partout.
Les Scooters font réellement partie de la famille tellement leur place dans le mode de vie des vietnamiens – et dans leurs maisons ! – est importante.
Impossible de faire un pas sans tomber nez à nez avec l’un d’eux. C’est à se demander s’ils ne sont pas plus nombreux que les habitants de la ville.
Pour le piéton, traverser une rue s’avère être une étape extrêmement périlleuse et Ngoc nous apprend qu’il suffit de remonter le courant d’un pas lent mais décidé… plus facile à dire qu’à faire au début, puis on s’y habitue.
Les habitations réservent également quelques surprises. Les rues sont constituées d’un alignement régulier de bâtiments de largeur identique et de hauteurs variable en fonction des moyens ou des besoins du propriétaire.
Comme l’utilisation des locaux peut changer, le bas est généralement une vitrine permettant à chacun d’avoir son propre commerce cohabitant avec les pièces de vie, et bien sûr le garage du Scooter, ou de la voiture pour les plus riches, au rez-de-chaussée.
L’intimité n’est pas garantie, mais cela ne semble poser de problème à personne, ni dans son salon, ni chez le dentiste.
Le piéton, quant à lui, n’est que toléré. Il est autorisé à circuler comme bon lui semble, sur ce qu’il reste d’espace disponible quand tout le monde s’est installé sur les trottoirs et à condition de ne pas gêner la circulation, sinon, gare au coup de klaxon ! Dans les faits, c’est un zig-zag permanent entre la route, le caniveau et les bouts de trottoirs laissés libres.
Mais le Vietnam, c’est aussi un régal pour les papilles. Nous somme de grand amateurs de Phó, la soupe locale faite à base de bouillon auquel on ajoute des nouilles asiatiques et que l’on agrémente de viande ou de poisson et de diverses plantes aromatiques comme la menthe, les pousses d’oignon, les petites oranges vertes pressées et aussi toutes sortes de piments : un régal
Dans les rues, on trouve absolument tout. Les vendeurs nous accostent avec quelques phrases toute faites, mais toujours avec politesse : « Hello, Motorbike ? », « Hello, buy something ? », « Hello, how much you pay for that ? », « Hello, Marijuana ? »…
Lorsque nous passons dans la zone des coiffeurs, Camille se laisse tenter par la coupe locale. Nous admirons le contraste entre la précision du geste et le tumulte de la rue.
Alors que nous les avions perdus de vue depuis quelques temps, voilà que réapparaissent autour de nous les touristes occidentaux : on les repère de loin grâce à une certaine idée de l’élégance.
Et avec eux… les arnaques aux touristes, nous n’y coupons pas, voici un petit florilège :
La marchande de bananes : une dame portant deux paniers reliés par une tige de bambou accoste Camille, lui fourgue les paniers et le chapeau. Nous rions, il prend la pose, Aurélie les photos et, attendris, nous repartons avec 6 bananes à 80'000 dongs : une fortune… Bien joué !
Le Menu : Nous nous arrêtons à la terrasse d’un café pour nous rafraîchir un peu. En nous voyant arriver, le serveur nous tend immédiatement un menu en anglais, nous commandons une bière Tiger et un coca : 30'000 dongs chacun.
Surprise lorsque Camille a l’idée de vérifier les prix sur le menu en vietnamien, Tiger et Coca s’écrivent pareil et se paient 20'000 dongs… Serait-ce le prix de la traduction ?
A Hanoï, au milieu d’une circulation démente, nous ressentons le besoin de sortir des grandes villes que nous fréquentons depuis déjà plusieurs semaines. Ainsi, une expédition à la Baie d’Ha Long semble le meilleur moyen de changer d’air et d’horizon.
C’est avec une armée d’autres touristes que nous débutons par une croisière dans la baie. On nous a conseillé de choisir l’option 3 jours / 2 nuits qui s’avère effectivement la plus intéressante car elle permet de s’éloigner davantage de la zone très fréquentée par tous les bateaux.
Le programme est réglé comme du papier à musique par notre guide qui nous accorde généreusement 45 minutes pour la visite d’une grotte, 35 minutes de kayak ou encore 1h20 pour un mini-trekking dans le parc naturel de Cát Bà island.
Pour un peu plus de liberté, il fallait opter pour l’option croisière privée, alors nous nous accommodons de ce rythme en admirant les paysages magnifiques et profitons d’être laissés seuls sur l’île de Cát Bà pour aller nous balader à notre rythme et trouver une plage pour nous baigner enfin !
Nos carnets de voyages remplis, nous repartons à la découverte de nouvelles destinations.