Articles de kangourousnozmad
Sud Vietnam
- Par kangourousnozmad
- Le 26/10/2013
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- Dans Vietnam
Nah Trang – 16 au 17 octobre 2013
Saígón – 18 au 19 octobre 2013
Quelques heures après avoir quitté la zone tourmentée du typhon, nous arrivons à Nha Trang au petit matin. Difficile de croire qu’après seulement quelques centaines de kilomètre nous arrivons dans une ville balnéaire parfaitement paisible.
Comme la route nous a bien secoués et que nous avons très peu dormi, nous sommes ravis de nous accorder enfin un moment de détente à la plage. Nous y retrouvons Abrie et Aly dont nous avons fait la connaissance dans le bus.
Abrie d’abord qui suit le même itinéraire que nous depuis Hué et avec qui nous avons sympathisé à Hoi An en attendant notre bus. Il vient d’Afrique du Sud et voyage en direction du Cambodge : nous décidons donc de faire équipe.
Et Aly, autre voyageuse solitaire avec qui nous avons discuté lors d’un arrêt durant la nuit.
De là où nous sommes sur la plage, nous pouvons apercevoir une imposante installation de télécabines que nous estimons à environ 2km et décidons de nous rendre sur place pour voir s’il est possible de passer sur l’île d’en face : Vinpearl.
4km plus tard environ, nous arrivons enfin, épuisés et en sueur à la caisse d’un parc d’attraction se trouvant sur l’île en face. Impossible de prendre les cable cars juste pour un aller-retour, il faut s’acquitter du droit d’entrée au par cet nous ne sommes pas venus pour cela.
Tant pis, nous faisons demi-tour et retournons joyeusement d’où nous venions.
Résultat : environ 8km marchés pieds-nus sur le sable, l’heure de l’apéritif, Happy Hour, est la bienvenue lorsque nous rentrons !
Encore une journée à la plage, à se baigner et se reposer à l’ombre des cocotiers et il est déjà temps de reprendre le bus direction Saigon.
Aly a décidé de rester une journée de plus à Nha Trang, alors qu’Abrie nous accompagne.
Nous achetons notre dîner dans un des nombreux stands de Street Food et nous préparons à passer une nouvelle nuit sur les routes en Sleeping Bus.
En arrivant à Saigon / Ho Chi Minh Ville, la chaleur est écrasante et la mer nous manque déjà. Nous trouvons difficile d’être replongés dans le trafic de la ville : vélos, scooters, bus, klaxons… Décidément, nous sommes de plus en plus attirés en dehors des villes.
Nous décidons donc de ne rester que 2 journées, le temps de visiter un peu.
Nous partons pour une visite des points d’intérêt de la ville :
La Cathédrale Notre-Dame, le Palais de l'Indépendance, le très chic quartier de l’Opéra et un parc agrémenté de sculptures dans lequel nous retrouvons un peu de fraîcheur et dégustons un café glacé en observant les écureuils, oiseaux et fourmis.
A l’heure du déjeuner, nous nous régalons encore une fois de spécialités préparées dans la rue.
Nous finissons notre visite par la Pagode Xia Loi, dont le calme, la sérénité et l’air parfumé d’encens invitent à la méditation.
Mais le Vietnam, c’est aussi un autre aspect du tourisme, bien moins plaisant : alors que nous nous attendions à adorer ce pays, nous sommes surpris pas le peu de sympathie que nous y trouvons. La fameuse arnaque aux touristes semble être le sport national et absolument tout doit se négocier longuement.
Enfin, dans le trafic d’un carrefour animé, nous sommes victimes d’un vol à l’arrachée en scooter et le sac d’Aurélie disparaît avec son téléphone. Heureusement nous ne perdons, ni papiers, ni carte, ni argent, mais cela nous laisse un souvenir amer.
Peut-être aurons-nous l’occasion de revenir un jour au Vietnam avec plus de temps devant nous pour sortir des sentiers battus par les touristes en espérant y vivre une expérience différente.
La route vers le Sud et les caprices du temps
- Par kangourousnozmad
- Le 21/10/2013
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- Dans Vietnam
Hué – 14 au 15 octobre 2013
Hoi An – 15 octobre 2013
Après avoir passé la nuit dans le bus, nous faisons escale à Hué et nous achetons à bon prix nos billets pour la suite du voyage : Nha Trang et Saigon.
Alors que la ville est réputée être la destination culturelle du pays et que nous nous réjouissions de la visiter, nous sommes accueillis par des trombes d'eau : c'est le typhon Nari qui, après avoir sévèrement frappé les Philippines, arrive sur le centre du Vietnam, droit sur nous!
Armés de tongs et de shorts, nous nous décidons à ressortir de notre hôtel pour aller visiter l'ancienne Cité Interdite.
Comme tous les locaux, nous achetons en route des ponchos très seyants pour nous protéger un peu.
La visite de la Cité Interdite est assez courte puisqu'une grande partie est en ruines, détruite par les bombardements et laissée à l'abandon. Les rénovations sont en cours mais progressent lentement. 10, peut-être 20 ans seront nécessaires pour redonner aux bâtiments toujours en place leur allure impériale.
En chemin, nous traversons la Rivière aux Parfums dont les eaux ocre ressemblent à un flot de caramel.
Après une nuit ponctuée par les bruits assourdissants de l'hôtel en proie à des vents violents, nous sommes tirés du lit par un appel local : une employée de la compagnie de bus nous explique tant bien que mal que nous devons quitter l'hôtel sur le champ.
Le bus que nous devions prendre dans l'après-midi a été annulé et nous sommes d'office inclus dans le premier départ du matin.
Ni une, ni deux, nos sacs sont à nouveau bouclés et nous voilà repartis.
En route, nous comprenons mieux la situation. En ville, l'électricité est coupée, de nombreux arbres ont été déracinés, des branches sont au sol, des enseignes ont été arrachées.
À peine sortis de la ville, nous nous apercevons que la Rivière aux Parfums est elle aussi en train de sortir de son lit. Le plaines sont totalement inondées et les vagues viennent mourir le long de la route. A ce rythme, la route sera sûrement coupée en milieu de journée.
A Da Nang, charmante station balnéaire en temps normal, la désolation est palpable. La ville, qui se trouvait au centre de la tempête, est sens dessus dessous. Les dégâts sont très importants et les luxueux hôtels et resorts sont désertés. Le bus doit se frayer un passage entre les arbres qui jonchent le sol et remonte les avenues à contre-sens pour finalement marquer une pause : Arrêt Da Nang, des volontaires ? … Personne ne bouge, nous repartons.
En arrivant à Hoi An, nous devons changer de bus et pour cela, passons 5 heures à errer, témoins impuissants, dans une ville totalement dévastée.
Le spectacle de cette nature déchaînée nous laisse perplexes quant à la suite de notre itinéraire : vaut-il mieux poursuivre vers le Cambodge qui semble également touché par les inondations ou prendre un avion pour aller plus au sud ?
La Ville aux 1'000 Couleurs
- Par kangourousnozmad
- Le 19/10/2013
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- Dans Vietnam
Hanoï – 8 au 11 octobre 2013
Ha Long Bay – 11 au 13 octobre 2013
Lorsqu’on se promène dans les rues animées de Hanoï, certaines choses sautent aux yeux : une ville haute en couleurs, les Scooters qui ont colonisé absolument chaque mètre carré de la ville, la régularité des habitations, le tourisme et qui dit tourisme dit vendeurs « de tout » ambulants…
Hanoï est une ville haute en couleurs. Pour la découvrir, nous avons rendez-vous au pied du Pont Rouge du lac Hoan Kiem avec Ngoc, jeune étudiante venue nous rencontrer et nous faire découvrir quelques endroits familiers pour elle : le pont au-dessus de la Rivière Rouge d’où nous observons les habitations flottantes des pêcheurs les plus modestes, le marché, le thé vert glacé, boisson favorite des vietnamiens pour se rafraîchir, et une multitude de couleurs qui égayent toutes les rues.
Les lacs donnent à la ville une atmosphère balnéaire et nous passons un moment près du plus grand d’entre eux : le lac de l’Ouest, au bord duquel nous observons les techniques de pêches locales et visitons la Pagode Tran Quôc.
Tous les endroits (maisons, magasins, voitures, stands ambulants…) disposent de petits autels agrémentés de bâtons d’encens, sur lesquels sont déposées toutes sortes d’offrandes : fleurs, fruits, thé, argent, cigarettes… décidément les Dieux sont bien servis !
Les deux-roues, vélos, scooters et mobylettes en tous genres, méritent qu’on leur accorde ici quelques lignes. Ce n’est pas qu’il y en a plein en ville, c’est qu’ils sont absolument partout.
Les Scooters font réellement partie de la famille tellement leur place dans le mode de vie des vietnamiens – et dans leurs maisons ! – est importante.
Impossible de faire un pas sans tomber nez à nez avec l’un d’eux. C’est à se demander s’ils ne sont pas plus nombreux que les habitants de la ville.
Pour le piéton, traverser une rue s’avère être une étape extrêmement périlleuse et Ngoc nous apprend qu’il suffit de remonter le courant d’un pas lent mais décidé… plus facile à dire qu’à faire au début, puis on s’y habitue.
Les habitations réservent également quelques surprises. Les rues sont constituées d’un alignement régulier de bâtiments de largeur identique et de hauteurs variable en fonction des moyens ou des besoins du propriétaire.
Comme l’utilisation des locaux peut changer, le bas est généralement une vitrine permettant à chacun d’avoir son propre commerce cohabitant avec les pièces de vie, et bien sûr le garage du Scooter, ou de la voiture pour les plus riches, au rez-de-chaussée.
L’intimité n’est pas garantie, mais cela ne semble poser de problème à personne, ni dans son salon, ni chez le dentiste.
Le piéton, quant à lui, n’est que toléré. Il est autorisé à circuler comme bon lui semble, sur ce qu’il reste d’espace disponible quand tout le monde s’est installé sur les trottoirs et à condition de ne pas gêner la circulation, sinon, gare au coup de klaxon ! Dans les faits, c’est un zig-zag permanent entre la route, le caniveau et les bouts de trottoirs laissés libres.
Mais le Vietnam, c’est aussi un régal pour les papilles. Nous somme de grand amateurs de Phó, la soupe locale faite à base de bouillon auquel on ajoute des nouilles asiatiques et que l’on agrémente de viande ou de poisson et de diverses plantes aromatiques comme la menthe, les pousses d’oignon, les petites oranges vertes pressées et aussi toutes sortes de piments : un régal
Dans les rues, on trouve absolument tout. Les vendeurs nous accostent avec quelques phrases toute faites, mais toujours avec politesse : « Hello, Motorbike ? », « Hello, buy something ? », « Hello, how much you pay for that ? », « Hello, Marijuana ? »…
Lorsque nous passons dans la zone des coiffeurs, Camille se laisse tenter par la coupe locale. Nous admirons le contraste entre la précision du geste et le tumulte de la rue.
Alors que nous les avions perdus de vue depuis quelques temps, voilà que réapparaissent autour de nous les touristes occidentaux : on les repère de loin grâce à une certaine idée de l’élégance.
Et avec eux… les arnaques aux touristes, nous n’y coupons pas, voici un petit florilège :
La marchande de bananes : une dame portant deux paniers reliés par une tige de bambou accoste Camille, lui fourgue les paniers et le chapeau. Nous rions, il prend la pose, Aurélie les photos et, attendris, nous repartons avec 6 bananes à 80'000 dongs : une fortune… Bien joué !
Le Menu : Nous nous arrêtons à la terrasse d’un café pour nous rafraîchir un peu. En nous voyant arriver, le serveur nous tend immédiatement un menu en anglais, nous commandons une bière Tiger et un coca : 30'000 dongs chacun.
Surprise lorsque Camille a l’idée de vérifier les prix sur le menu en vietnamien, Tiger et Coca s’écrivent pareil et se paient 20'000 dongs… Serait-ce le prix de la traduction ?
A Hanoï, au milieu d’une circulation démente, nous ressentons le besoin de sortir des grandes villes que nous fréquentons depuis déjà plusieurs semaines. Ainsi, une expédition à la Baie d’Ha Long semble le meilleur moyen de changer d’air et d’horizon.
C’est avec une armée d’autres touristes que nous débutons par une croisière dans la baie. On nous a conseillé de choisir l’option 3 jours / 2 nuits qui s’avère effectivement la plus intéressante car elle permet de s’éloigner davantage de la zone très fréquentée par tous les bateaux.
Le programme est réglé comme du papier à musique par notre guide qui nous accorde généreusement 45 minutes pour la visite d’une grotte, 35 minutes de kayak ou encore 1h20 pour un mini-trekking dans le parc naturel de Cát Bà island.
Pour un peu plus de liberté, il fallait opter pour l’option croisière privée, alors nous nous accommodons de ce rythme en admirant les paysages magnifiques et profitons d’être laissés seuls sur l’île de Cát Bà pour aller nous balader à notre rythme et trouver une plage pour nous baigner enfin !
Nos carnets de voyages remplis, nous repartons à la découverte de nouvelles destinations.
Guangzhou la Commerçante
- Par kangourousnozmad
- Le 14/10/2013
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- Dans Chine
Guangzhou – 3 au 8 octobre 2013
En arrivant à Guangzhou, nous nous rendons immédiatement compte que le plan de la ville, morcelée en ilots et traversée par les nombreux bras de
Le centre de la ville ne nous apparaît pas clairement et, sur le terrain, il s’avère encore plus compliqué de trouver son chemin car les routes s’enchevêtrent sur plusieurs étages.
Depuis notre île, nous rejoignons l’île principale en bateau et débarquons au beau milieu d’un marché de poisson. Les odeurs sont nauséabondes après une journée ensoleillée.
Juste quelques mètres plus loin, nous traversons un pont semblable à ceux de Venise et le contraste est saisissant lorsque nous nous retrouvons au cœur d’un quartier à l’allure occidentale, au milieu d’une mégapole asiatique de plus de 12 millions d’habitants.
C’est l’île de Shamian. Ce petit bout de terre confond son histoire avec celle des anciens navires de commerce français et anglais. Lors des premiers échanges avec l’empire chinois, les équipages des navires occidentaux n’étaient pas autorisés à pénétrer sur le sol chinois et étaient « cantonnés » à cette petite île.
Voilà d’où vient le nom francophone de la ville : Canton.
Aujourd’hui les touristes asiatiques viennent se promener entre les bâtiments de type 19ème siècle.
Nous nous prenons à imaginer que ce devait être la vie des ces commerçants arrivés dans un lieu inconnu aux mœurs étranges et totalement exotiques pour l’époque.
Guangzhou n’est pas une ville très touristique, mais bel et bien une ville de commerce et de business, quelle qu’en soit l’échelle.
Le Business Center est une forêt de buildings, tous plus hauts et luxueux les uns que les autres, alors que les petites ruelles regorgent d’ateliers et de petites échoppes.
Nous nous apercevons que des rues entières sont spécialisées dans le commerce d’articles similaires : l’une regorge de tissus, l’autre de matériel pour climatiseurs, ou encore de composants électroniques, clés, coiffeurs et autres ornements textiles… Quel fourmillement d’activités, nous sommes dans l’atelier du monde !
Le célèbre marché de Qinping est une autre expérience. On y trouve – séché ou vivant – tout le nécessaire de la pharmacopée chinoise.
Des bois de cerfs finement tranchés aux champignons séchés, en passant pas les scorpions, hippocampes, épices et racines en tout genre, sans oublier un nombre incalculable de produits non identifiables.
Après le tumulte du centre et sa circulation incessante, les nombreux parcs de la ville offrent un repos et un calme bienvenus.
Nous passons de longues heures paisibles dans celui de Liuhuahu, autour de ses 4 lacs, à observer une foule de promeneurs venus apprécier l’automne (26-28°) en famille, écouter de la musique et des chants ou encore faire des exercices.
Grâce au Couchsurfing devenu à présent un incontournable de notre voyage, nous rencontrons Xiaopin (Ethan de son nom occidental), Mei et Kelly.
Avec eux, nous visitons la ville d’une autre façon. A chacune de ces rencontres, nous nous apercevons que nous visitons des endroits que nous n’aurions pas trouvés tous seuls, comme ce marché dans un petit village de pécheurs, dans l’ancien port à l’extérieur de la ville.
Et surtout… goûtons des plats que nous n’aurions pas osé approcher : nous nous laissons tenter par les pattes de poulet, le dessert de peau de lait (celle qui se forme quand on le chauffe), la purée de sésame noire, le petit déjeuner de dumplings, la peau de poisson, mais n’osons franchir le pas des intestins de vache mijotés, accompagnés de lait caillé au gingembre !
Ethan s’amuse à nous expliquer que les Cantonnais sont connus pour manger tout ce qui file sur terre, sauf les bus et tout ce qui vole dans l’air sauf les avions… tout s’explique…
A la nuit tombée, nous allons admirer les lumières de la ville et la magnifique Guangzhou Tower qui grâce à son éclairage peut avertir les Cantonnais à l’approche d’un orage.
Nous visitons ensemble la grande bibliothèque de Guangzhou, un impressionnant rassemblement de connaissance !
Après deux jours passés ensemble et de longs échanges sur
La Grande Pagaille de Chine
- Par kangourousnozmad
- Le 04/10/2013
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- Dans Chine
Xian – 29 septembre au 2 octobre 2013
Xian est une ville entouré de remparts. Une fois la porte de la ville franchie, on laisse derrière soi les dizaines d’immeubles identiques pour se retrouver dans le centre, à dimension plus humaine.
Le centre de la ville est occupé par un rond-point sur lequel on troue
Aujourd’hui elles ne sonnent plus, d’ailleurs avec le bruit de la ville, personne ne les entendrait !
Il y a ici une grande communauté musulmane et nous nous sommes faufilés dans le quartier musulman : c’est un endroit absolument magique et fascinant où le Moyent Orient s’unit avec l’Asie. On dirait un savant mélange de Chinatown et d'un souk, imagine les couleurs et les odeurs de nourriture, c'était épatant !
Les femmes sont voilées et ont les yeux en amande, les hommes ont la peau plus mate et portent des chapeaux musulmans.
Alors que jusque là, nous avions été plutôt timides au sujet de la nourriture hors des restaurants, avec Alan (CS) et Boris, nous goûtons à la « street food » : des mets préparés dans la rue que nous enchaînons : beignets de kakis, bols de nouilles de la largeur d’une ceinture (et sûrement de la même longueur !), gâteaux de riz gluant et dumplings farcis à la soupe et à la viande nous régalent.
Dans cette ville située sur la route de la soie, on ressent bien l’influence arabo-musulmane.
Dans les rues, la foule est omniprésente, l’ambiance est à la fête, on sent que
Signe d’un réel changement ou d’un hasard climatique (?), le ciel est plus bleu et l’air nous semble enfin plus respirable.
Terracotta Warriors
Vers 200 av. JC, l’Empereur Qinshihunag fit édifier durant son règne un mausolée destiné à l’accueillir après sa mort. Celui-ci étant un grand guerrier (à l’origine de l’unification de
7 000 statues ont été découvertes à ce jour et on ignore combien sont encore enfouies. Suite aux pillages et aux incendies, la plupart sont en miettes et c’est un travail de fourmi de les restaurer.
En entrant dans la fosse n°1, la vue de cette armée silencieuse et pétrifiée est saisissante.
Après l'alphabet cyrillique, ce sont les idéogrammes chinois que nous découvrons...
On arrive à reconnaître : Chine, Pékin, entrée, sortie, Xian, Shanghai, thé et danger!
C'est l'essentiel !
Nous quittons Xian en train : 28 heures de trajet pour traverser
Confinés dans un wagon, nous avons l’occasion de vivre un moment au milieu des chinois.
On rencontre des gens, même si on ne peut pas leur parler. Certains s’essayent à l’anglais, notamment Van Long Lin, jeune garçon tactile à la dentition improbable qui tente de communiquer avec nous mais dont nous ne comprenons pas vraiment les paroles.
Voyager en train, c’est fabuleux. On voit défiler les paysages et la végétation change derrière la fenêtre : à mesure que nous approchons de Guangzhou (Canton), les champs laissent la place aux rizières, aux bananiers et aux bambous.
Ils découvrent la Chine et ses (s’é-)merveilles
- Par kangourousnozmad
- Le 30/09/2013
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- Dans Chine
Pékin – 25 au 29 septembre 2013
A notre arrivée en Chine, nous rencontrons Léo, qui nous emmène dîner dans un petit restaurant de quartier. Là, nous goûtons au Peking Duck, du canard laqué frit sous plusieurs formes qui se déguste dans de petites galettes très fines. Ce met était jadis réservé aux empereurs et est aujourd’hui offert par les hôtes aux invités qu’ils souhaitent particulièrement honorer. Nous le sommes, c’est excellent !
Le lendemain, lorsque nous visitons
Les temples portent des noms évocateurs : temples de l’harmonie suprême et de l’harmonie préservée, de la pureté céleste, de la tranquillité terrestre, de la nourriture de l’esprit…
Pour nous, cet endroit s’inscrit comme l’une des plus belles choses que nous ayons visitées.
Au milieu de milliers de touristes asiatiques, nous nous sentons pour la première fois « exotiques ». Les personnes autour de nous nous regardent, rient en nous entendant parler et épient avec curiosité les pages de nos carnets que nous couvrons de motifs inconnus pour eux. Ils nous accostent même pour se faire photographier avec nous… Nous sommes les étrangers et cela se voit.
Après la demeur des Empereurs, nous poursuivons notre exploration de la ville et de ses richesses anciennes. On trouve le Temple Céleste au cœur d’un grand parc de cyprès, plantés avec une régularité surprenante.
Nous remarquons que la construction et les décorations ressemblent à celles de
Dans le parc, nous observons les gens autour de nous. Certains sont regroupés sous un préau et jouent à des jeux que nous ne connaissons pas. Des femmes ont apporté une petite radio et dansent sur une musique traditionnelle. Nous nous asseyons un moment pour les regarder et admirer leurs styles bien particuliers.
Signe que la pollution est omniprésente dans la ville, vers 17h, le soleil prend des couleurs pourpres et semble se coucher. Il disparaît alors dans la brume épaisse.
La ruelle dans laquelle est située notre hostel est un bon exemple du contraste entre la ville moderne dans les grandes avenues et les ruelles étroites qui conservent une atmosphère de village.
On y croise des véhicules improbables à 3 roues, prêts à accueillir une famille entière.
Enfin, il est temps de découvrir avec émerveillement
Nous n’avons que 3 heures sur place, alors c’est au pas de course que nous avalons les kilomètres et les marches de hauteur inégale qui montent et descendent au gré de la crête de la montagne.
Les paysages et les vues sont impressionnants, l’une des 7 merveilles du monde se trouve sous nos pieds. Nous multiplions les clichés et les poses alors que de courageux marathoniens passent en petite foulée : quel courage !
Une petite pause au sommet nous laisse le loisir d’admirer la vue, de respirer l’air de la montagne qui, bien que brumeux, nous semble plus pur qu’en ville.
Quand nous ne sommes pas occupés à photographier tout ce qui nous entoure, c’est à nos hôtes chinois de nous accoster une fois de plus pour immortaliser la rencontre. Dommage que nous ne puissions pas communiquer avec eux !
Le retour en ville nous rappelle que la nature n’a pas le droit de cité partout et nous nous remettons à respirer difficilement et à tousser. C’est ici, dans cette atmosphère polluée et irrespirable que nous prenons toute la mesure des enjeux de nos choix de consommation.
Cela nous fait réfléchir : serait-il possible que les choses soient autrement ? Pourrions-nous inverser la tendance ?
L’effet papillon prend ici son sens : nos choix, en Europe ou ailleurs, parfois insignifiants, prennent ici une réalité toute grise et l’air en devient si épais que le soleil ne parvient pas toujours à nous envoyer ses rayons…
Peut-être qu’à notre échelle, nos choix, si petits soient-ils, peuvent également faire la différence dans le bon sens ?
Voilà 11 jours que nous sommes partis. Ça paraît court et long à la fois...
C'est une semaine et demi, autant dire pas grand chose et pourtant, le début du voyage en Russie nous paraît déjà très loin... Et que dire de notre départ de France : une éternité !
Nous nous émerveillons à chaque coin de rue, à chaque visite.
Nous quittons Pékin pour Xian, dans
"Stranger in Moscow"
- Par kangourousnozmad
- Le 26/09/2013
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- Dans Russie
Moscou, du 22 au 24 septembre 2013
Nous arrivons tôt à notre hostel de Moscou, épuisés par un réveil très matinal.
Après avoir déposé nos sacs, nous partons vers
Comme le chante Gilbert Becaud,
Grâce au site Couchsurfing, nous rencontrons Victor et sa femme qui nous proposent une visite de la ville.
Nous commençons par une pâtisserie dans
Puis, nous enchaînons les endroits où nous ne serions pas passés tous seuls.
Le pont des amoureux nous impressionne par ses nombreux arbres métalliques installés pour accueillir les cadenas, symboles de l’union des couples venus là.
Nous visitons une église à l’histoire mouvementée : après avoir été détruite sous le régime de Staline pour construire à la place un édifice très imposant, il s’est avéré que la proximité du lieu avec la rivière Moscou rendait la construction impossible. Une piscine extérieure chauffée fut y donc installée. Ce n’est qu’il y a une vingtaine d’année environ qu’il fut décidé de rendre à cet endroit son église. Celle-ci fut donc reconstruite à l’identique. Le travail est impressionnant et rien ne laisse deviner la supercherie.
Puis nous visitons la rue très touristique d’Arbat avant d’aller goûter aux spécialités ukrainiennes dans le restaurant Taras Bulba.
Au coucher du soleil, nous montons admirer la ville depuis le point de vue de
Le reste du séjour se passe sous la pluie. Dommage car dans les parcs, les arbres aux feuilles jaunissantes nous laissent imaginer que lorsque le soleil brille, cette saison doit être magnifique.
Nous rencontrons Vladimir, jeune moscovite, qui nous héberge pour une nuit. Pour nous, il cuisine un plat simple et local : du sarrasin avec de la viande en conserve. Il paraît que c’est la nourriture typique des voyageurs puisque facile à transporter et rapide à cuisiner. Nous nous régalons.
Pour nous faire plaisir, il a même acheté une bouteille de vin de Bordeaux. Décidemment, les Couchsurfers sont gâtés !
Le métro de Moscou mérite son surnom de musée souterrain. Nous lui avons consacré un album ici.
Avant de partir, une visite au Kremlin s’impose. Nous visitons le Musée des Armures : objets luxueux, équipement de combat, tenues de couronnement des Tsars… La collection de carrosse, véhicules d’un autre âge, nous plaît particulièrement.
Dans la série des automobiles, petit clin d’œil au parking à la russe et les voitures dans les starting blocks !
L’impression que nous laisse cette promenade en Russie est d’être tout petit au milieu de bâtiments très imposants et richement décorés. L’échelle de ce pays est différente de ce que nous connaissions.
Nous laissons derrière nous
Au bord de la Neva
- Par kangourousnozmad
- Le 23/09/2013
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- Dans Russie
Saint Petersbourg, du 19 au 21 septembre 2013
Une nouvelle journée commence et nous avons l’embarras du choix !
Comme le temps est doux, nous décidons de partir à pied, flâner dans les rues et nous imprégner de l’atmosphère de la ville.
Nous nous arrêtons dans deux magasins à l’architecture particulièrement élégante que nous avions repérés la veille : une librairie et une épicerie fine.
Nous poursuivons la balade en direction de l’Eglise Saint Sauveur du Sang Versé dont nous visitons l’intérieur. L’ensemble des murs est richement recouvert de mosaïques et de pierres sculptées. La décoration est chargée mais envoutante : à la russe, évidemment.
Nous apprenons que cette église est un monument érigé en souvenir de l’attaque qui coûta la vie à Alexandre II. L’endroit précis où il fut mortellement blessé a été conservé intact et l’église construite autour.
Elle fut restaurée après avoir été endommagée par la seconde guerre mondiale puis utilisée durant de nombreuses années comme morgue, entrepôt de fruits et légumes, stockage de décors de théâtre…
Quelques pas au dessus de
Nous flânons, écoutons le Carillon de
De retour sur
En passant par la rue Rossi, nous admirons ses proportions parfaites : 22m de haut pour les bâtiments, 22m de large et 440m de longueur… Le décor en taille réelle du film Les Poupées Russes.
Nous quittons Saint Petersbourg par le train de nuit vers Moscou : notre première étape en train de ce voyage.
La 3ème classe russe est un wagon surchauffé et sombre. Pour en comprendre le fonctionnement, nous observons autour de nous les autres voyageurs qui s’affairent à préparer leur couchette.
Les lumières s’éteignent à 23h précises et nous nous endormons bercés par les vibrations du wagon.